
Mythe n°2 : « Il suffit de savoir se battre pour être en sécurité »
Ah, la self-défense… Ce noble art de ne PAS finir en boule par terre en regrettant d’avoir zappé le cours de krav maga. Mythes et réalités du street combat va briser ce mythe aussi tenace qu’un chewing-gum collé sous une chaussure : NON, savoir se battre ne suffit pas pour être en sécurité. Et oui, même si tu maîtrises le triple coup de pied retourné sauté de la mort qui tue.
C’est bien mais cela ne fait pas tout …loin de là.Et il est très important de le comprendre!
La self-défense, c’est avant tout de la prévention (et du bon sens)
L’importance de la vigilance
Imagine : tu es dans la rue, casque sur les oreilles, concentré sur ta playlist « Power Moves 2025 ». Tu ne vois rien, tu n’entends rien. Même si tu es la réincarnation de Bruce Lee, tu risques de te faire surprendre par un agresseur et il n’a même pas besoin d’être très discret vu que t’es dissocié.
Le vrai super-pouvoir ? L’anticipation. Repérer les signes avant-coureurs, analyser l’environnement, éviter les zones douteuses (genre les ruelles sombres qui crient « film d’horreur en cours »). Un bon pratiquant de self-défense, c’est un peu Sherlock Holmes avec un sens de l’observation affûté… et sans la dépendance au thé noir.
Aussi le Vrai super-pouvoir : c’est la conscience de l’environnement! qui te sert a anticiper.Si tu veux aller plus loin tu peux lire mon article sur les codes couleurs.
Les erreurs à éviter
La distraction excessive
On vit à l’ère du smartphone : notifications, réseaux sociaux, podcasts inspirants… C’est génial, sauf quand ça te transforme en zombie urbain. Être absorbé par ton écran ou noyé dans ta musique t’empêche de capter les signaux d’alerte autour de toi. Un individu qui te suit de trop près ? Un comportement suspect dans ton périmètre ? Tu risques de ne même pas t’en rendre compte.
Conseil : garde toujours un œil sur ton environnement. Si tu utilises des écouteurs, privilégie un seul écouteur et garde le volume modéré ( ou un modèle à conduction osseuse qui te permet d’entendre ce qu’il se passe autour) . Quant à ton téléphone, consulte-le à des moments sûrs, pas en pleine traversée d’un parking désert.
La routine prévisible
Suivre exactement le même trajet à la même heure chaque jour, c’est offrir un cadeau enrubanné à quiconque souhaite repérer tes habitudes. Cela peut sembler anodin, mais dans le cadre des mythes et réalités du street combat, c’est une faille stratégique majeure.
Pourquoi c’est risqué ? Parce qu’un individu mal intentionné peut facilement prévoir tes mouvements, identifier des moments où tu es le plus vulnérable (rue isolée, parking souterrain) et planifier une attaque.
Conseil : varie tes itinéraires,regarde tes rétros, change d’horaire lorsque c’est possible, et reste attentif aux personnes que tu croises fréquemment. Ce n’est pas de la paranoïa, c’est de la prévention intelligente.
N’oublie pas que c’est aussi valable pour tes enfants !!!
L’excès de confiance
Avoir confiance en soi, c’est bien. Penser qu’on est invincible, c’est… disons, risqué. Même si tu as des années de pratique en arts martiaux, la rue n’est pas un dojo. Il n’y a pas de règles, pas de tapis moelleux pour amortir les chutes, et surtout, pas d’arbitre pour siffler la fin du combat.
Le problème ? L’excès de confiance peut te pousser à sous-estimer une menace, à ignorer les signes de danger ou à choisir de te battre alors que la fuite aurait été plus sage.
Conseil : la vraie force réside dans la capacité à évaluer une situation avec lucidité. Parfois, la meilleure décision est de partir en courant. Dans le monde des mythes et réalités du street combat, savoir quand NE PAS se battre est un art en soi.
Et n’oublie pas que souvent ton pire ennemi est l’EGO !
La psychologie, ton meilleur bouclier mental contre les Mythes et réalités du street combat!
Un agresseur cherche des cibles faciles. Pas besoin d’avoir des biscoteaux en béton armé : une posture confiante, un regard sûr, et une attitude de « je-suis-pas-du-tout-un-choix-intelligent » peuvent suffire à le faire douter.
Adopter la bonne posture
Même si tu trembles comme un flan au caramel à l’intérieur, affiche un masque de « j’ai vu des choses que tu n’imagines même pas ». C’est de la psychologie de base : personne ne veut se battre contre quelqu’un qui semble prêt à mordre (même si en réalité tu comptes sur tes lacets pour t’enfuir plus vite). Si tu dois prendre des coups, évite de grimacer voire souris, ne montre pas que tu as mal dans la mesure du possible.
Autre stratégie efficace, faire le fou, ou en tout cas changer radicalement de comportement quand on sent que ça va éclater et montrer que t’es plus fou que lui…le doute peut calmer les plus grandes ardeurs…
L’art de la communication non verbale
- Le regard direct : pas de regard fuyant, montre que tu es prêt à réagir.
- La posture ancrée : pieds bien posés au sol, épaules droites.Fais aussi en sorte de garder des techniques ancrées pour la street !
- Le langage corporel assuré : même si le stress est présent, respire profondément et garde une attitude posée.
Combat réel : spoiler alert, ce n’est pas un film d’action
Les agressions, dans la vraie vie, c’est rarement un duel stylé avec des ralentis cinématiques. C’est brutal, rapide, et souvent très moche. Penser qu’on aura le temps de dégainer ses techniques apprises en salle, c’est comme croire qu’on peut rattraper un toast qui tombe du côté beurré. Bonne chance.
Les principes clés en situation de crise
- Rester en mouvement : un corps en mouvement est plus difficile à atteindre.
- Utiliser l’environnement : un obstacle, un mur, un poteau peuvent devenir des alliés.
- Prendre des décisions rapides : fuir, se cacher, réagir, mais surtout ne pas hésiter trop longtemps.
Il faut savoir quand fuir (spoiler : très souvent) ou comment désamorcer une situation avant qu’elle ne dégénère. L’art de la fuite, c’est pas de la lâcheté, c’est de la stratégie. Même les ninjas faisaient des retraites tactiques, hein.
Mythes et réalités sur la self-défense urbaine : l’utilisation des objets du quotidien
Ah, les fameuses « armes de fortune ». Qui n’a jamais entendu : « Mets tes clés entre les doigts, tu vas voir, t’es une vraie Wolverine ! » Sauf que Wolverine, il a de l’adamantium. Toi, t’as des clés de ton appart et un porte-clé « I love Paris ».
Ce qui fonctionne vraiment
En théorie, oui, une lampe torche peut être utile. En pratique, si tu ne t’es jamais entraîné avec, tu risques surtout de l’échapper par terre.
Alors rappelle-toi que ce ne sont que des outils et tu te dois de les utiliser à l’entraînement, par exemple sur un BOB de frappe.
Sinon ta lampe ne servira qu’à éclairer et pas comme objet d’impact ou d’éblouissement.
Objets utiles au quotidien
- Ton sac à dos : pas juste pour transporter ta lunchbox. Il peut servir de bouclier ou créer une barrière entre toi et l’agresseur.
Tu peux là aussi le préparer ou l’améliorer un peu…
on verra peut-être pour un article là-dessus car j’ai un ami qui les customise mais en attendant mets déjà un magazine assez épais dedans format A4…ça aide en cas d’utilisation comme bouclier. - Un magazine roulé : étonnamment efficace pour parer ou frapper. Plus discret qu’une batte de baseball et tout aussi pratique si bien utilisé.
Ça passe inaperçu et c’est disponible dans n’importe quelle gare ou aéroport par exemple - Un cri puissant : sous-estimé, mais diablement efficace. Un bon hurlement peut surprendre, attirer l’attention et même faire fuir l’agresseur. (Petit bonus : tu cries au feu dans la nuit et pas au secours)
Ce qu’il faut éviter
- Se reposer uniquement sur des gadgets : le spray au poivre, c’est bien, mais seulement si tu sais l’utiliser.
- Improviser avec des objets non prévus : un parapluie peut être utile, mais pas si tu ne sais pas comment t’en servir efficacement.
Là encore ça va sans dire mais c’est mieux en le disant, un outil reste un outil alors entraîne toi a lui trouver d’autres qualités et pratique avec!
En résumé
La self-défense, ce n’est pas juste savoir comment donner un coup de pied retourné acrobatique. C’est avant tout être conscient de son environnement, prévenir les dangers, utiliser son cerveau (et ses cordes vocales), et savoir que la meilleure victoire, c’est souvent de ne PAS avoir à se battre.
Et n’oublie pas : ton meilleur allié, c’est ton bon sens. (Et peut-être un sac bien lourd, au cas où.)
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